Le journalisme de l’ordinaire, c’est laisser une personne se raconter en la suivant dans son quotidien. Un type de reportage en pleine expansion, mais qui avant tout renoue avec les racines mêmes du métier de journaliste.
octobre 25, 2010
Le journalisme de l’ordinaire peut se faire en réaction ou à contre-courant des formats journalistiques institutionnels. S’il peut recourir aux codes de la fiction, il n’en reste pas moins un complément de l’information à chaud et analytique.
octobre 25, 2010
Tous les reportages de l’ordinaire sont centrés sur des personnes et sont quelque part une entrée dans leur intimité. Mais ils se gardent le plus souvent de dérives malsaines, cherchant plutôt à faire d’un témoignage un reflet d’un phénomène social.
octobre 25, 2010
De par sa nature même, parce qu’il met en scène sur des formats longs des personnes inconnues du public, le reportage dans l’ordinaire est enclin à être reçu très différemment selon les spectateurs.
octobre 25, 2010
Les acteurs du journalisme de l’ordinaire répondent à une légitimité différente de celle des intervenants du journalisme d’actualité. Choisis au hasard des rencontres ou selon des critères bien précis, ils témoignent d’un élément de leur quotidien, mais ordinaire ne signifie pas sans intérêt. Une démarche qui pose aussi la question de leur sincérité.
octobre 24, 2010
Réalisés sur des temps longs, avec pour but premier le recueil d’une parole personnelle, les reportages de l’ordinaire amènent le journalise à instaurer une relation particulière avec ses interlocuteurs. Ce qui pose la question de l’objectivité et de la frontière entre l’homme et sa fonction.
octobre 25, 2010
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